J’ai toujours aimé la BD, enfant mes parents ont dépensé des fortunes en collections intégrales d’Astérix, Tintin, Yakari, Les Schtroumpfs, Boule et bill, Gaston Lagaffe, bref des classiques des classiques jeunesse. Ensuite d’autres nouveautés de la BD jeunesse ont rejoint ma bibliothèque : j’ai dévoré les Titeuf, Mélusine, Jojo, Lou ! Puis j’ai connu la folie Manga avec des séries complètement dingues (Death Note et Basara restent des séries manga de référence pour moi).
Et puis ensuite.. plus rien. Une fois l’adolescence passée, je n’étais plus attirée par les mangas dont j’avais l’impression (à tort bien sûr) d’avoir fait le tour, et je ne trouvais pas de BD ou de comics qui m’intéresse plus que ça. C’est à peu près au même moment que les blogs BD ont explosé, et c’est donc sur le web, chez Laurel, Penelope Bagieu, Kek, Margaux Motin, Gally, diglee ou encore Zelba, que j’ai trouvé ce que je ne trouvais plus en librairie.
Mais bon voilà, une fois le contenu de ces blogs écumé, attendre la prochaine publication des auteurs ne m’a plus suffi, et c’est là que j’ai vraiment commencé à m’intéresser à un type de bande dessinée dont personne ne m’avait jamais parlé et qui est pourtant fondamentale dans la production artistique d’aujourd’hui : le roman graphique. Depuis, j’écume les rayons sélection Angoulême, les festiblog, et toutes les chroniques BD existantes qui portent sur le genre (je conseille particulièrement celle de Pénelope Bagieu sur Madmoizelle vidéos !), bref je suis accro.
Et donc aujourd’hui, après avoir fait le tri, je vous propose 5 Romans graphiques qui m’ont fait aimer le genre, et qui dépoussièrent l’image que l’on peut parfois avoir de la BD : Car oui, on peut pleurer, rire, avoir peur et aussi apprendre en lisant de la BD !
#1 MAUS, de Art Spiegleman
Le Pitch : Art Spiegleman raconte la Shoah vécue par son père, survivant des camps de la mort. Dans cette incroyable transposition graphique, les nazis sont des chats et les juifs des souris.
Pourquoi il faut le lire : Maus est un monument du genre, (il est exposé dans de nombreux musées, et a même obtenu le prix Pulitzer en 92), c’est un récit extrêmement fort, intense, troublant. C’est un voyage d’un nouveau genre dans l’horreur du nazisme, un témoignage historique unique en son genre.
#2 Le bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh
Le Pitch : Clémentine aime Emma. C’est juste une histoire d’amour magnifique dans ce qu’elle peut avoir de plus simple, comme de plus compliqué.
Pourquoi il faut le lire : Au-delà du fait que c’est l’histoire qui a servi d’inspiration au film « Vie d’adèle » (on aime ou on aime pas), Le bleu est une couleur chaude est une merveille absolue, d’une extrême sensibilité dans l’écriture comme dans le trait et les couleurs. En plus de ça, le dessin est tellement beau qu’on pourrait faire de chaque case un tableau unique.
#3 L’ARABLE DU FUTUR, de Riad Sattouf
Le Pitch : « L’Arable du Futur » est le premier tome du récit autobiographique de Riad Sattouf, qui raconte ici sa jeunesse dans la libye de Kadhafi et la Syrie d’Hafez al-Assad.
Pourquoi il faut le lire : C’est drôle, sensible, le récit est dynamique et très ludique. En plus il est fauve d’or 2015 dont vous ne pouvez pas le louper ! Pour plus d’informations je vous renvoie à mon article « Pourquoi il faut lire « L’arabe du futur » que j’avais publié en 2014.
#4 La Parenthèse, d’Elodie Durand
Le Pitch : « La Parenthèse » est le récit autobiographique de Judith (Elodie) qui revient sur cette «parenthèse », ces années durant lesquelles elle a subit une maladie qui l’a privé de souvenirs, de mémoire, d’elle-même.
Pourquoi il faut le lire : Pour l’émotion que l’on ressent à la lecture de cet ouvrage plus que troublant, à la réflexion qu’il suscite chez nous sur le temps, la vie, la maladie aussi. Pour les dessins originaux réalisés durant cette période que l’auteur analyse avec nous.
#5 Ce n’est pas toi que j’attendais, de Fabien Toulmé
Le Pitch : La rencontre et la relation unique entre un père (l’auteur) et sa fille, atteinte de trisomie 21.
Pourquoi il faut le lire : Tout est là, exposé avec une très grande sincérité : La peur, la douleur, la honte et enfin, surtout, l’amour, l’amour difficile, impossible, puis évident. C’est un récit magnifique, un cyclone émotionnel, un essai sur la parentalité, et sur la maladie aussi.
Mais il y a aussi Cadavre Exquis (Pénélope Bagieu), Fun Home (Alison Bechdel), Le Nao de Brown (Glyn Dillon), et plein d’autres
encore !
Voilà ! C’était dur d’en choisir si peu, mais je referai surement d’autres articles BD si ça vous intéresse ! Dites-moi si ça vous a plu en tout cas, n’hésitez pas à partager vos coups de cœur avec moi je suis toujours preneuse de bons conseils BD !
See Ya folks !
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